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Cours : Arithmancie

  • Curtis Oxford
  • 19 août 2018
  • 6 min de lecture

COURS PREMIÈRE ANNÉE

 

Cours n°1 :

INTRODUCTION A L'ARITHMANCIE

I. L'arithmancie

1. Concepts

L'aritmancie est une branche de la divination basée sur la numérologie. Celle-ci utilise principalement les chiffres de 1 à 9, sans exclure l'usage indirect du chiffre 0. L'arithmancie ne nécessite pas l'usage de magie au premier abord. En effet, de nombreux moldus se sont donnés à cette science notamment dans les cultes religieux. Par exemple, l'association du nombre 666 à Satan dans le culte chrétien en résulte pleinement. Cette science est principalement utilisée pour les prédictions ou la lecture d'événements passés dans le temps.

Nous noterons que l'arithmancie se base sur des concepts mathématiques et principalement arithmétiques. Afin de se comprendre et de travailler au même niveau, il est essentiel de définir les principales notions théoriques de l'arithmétique. Pour ce faire, nous allons effectuer un parallélisme avec une pratique courante : la communication. Nous comparerons donc les chiffres dans l'arithmétique aux lettres dans la langue, les nombres aux mots, et les nombres flottants aux phrases.

2. Temps

Le concept temporel est une base de l’arithmancie. En effet, cette science étant très utilisée dans les prédictions, le temps sera souvent mentionné dans cette pratique. Le temps est avant tout une dimension, ce qui signifie qu’il est mesurable. Une subtilité le démarque cependant des autres dimensions telles que l’espace : il est linéaire. On entend par-là qu’il ne progresse que dans un sens. Ainsi, pour réaliser une prédiction, il « suffit » de suivre sa direction progressive.

Pour représenter les conséquences du temps sur une personne donnée, nous utiliserons un graphique basé sur un repère cartésien orthonormé. Nous placerons donc le temps sur l’axe des abscisses et les décisions de la personne étudiée sur l’axe des ordonnées. Si cette décision est jugée « bonne », c’est-à-dire que son impact sur l’environnement est positif, la courbe se verra tracée par des valeurs positives, à l’inverse, si la décision est néfaste, la courbe sera tracée par des valeurs négatives. La hauteur de la courbe représentera l’impact de la décision sur l’environnement de la personne.

On considérera que la personne étudiée est l’origine du graphique. Les valeurs négatives de l’axe des abscisses représentent le passé et les valeurs positives le futur. Ainsi, lorsque la courbe croise l’axe des ordonnées, celle-ci représente l’état actuel de la personne.

Dans le culte indou, cette vision du temps est très commune. Ce même culte développe d’ailleurs une théorie qui dit qu’au long de la vie d’une personne, la somme des intégrales positives et négatives de la courbe est nulle, cette théorie est appelée le karma.

 

Cours n°2 :

L'EVOLUTION DU DESTIN

1. Le destin

Nous parlerons de destin ou de destinée pour désigner le découlement du temps, le sort d’une personne, impacté par ses choix et son environnement. Celui-ci peut correspondre ou non aux attentes de la personne. Ce concept trouve son importance dans l’arithmancie, car l’un des objectifs principaux de cette mancie est de prédire les événements de la destinée en temps futurs. Pour en revenir au graphe vu au cours du chapitre du temps, la destinée est la courbe représentée sur le repère et dirigée par les décisions et impacts environnementaux au cours du temps. 2. Le Hasard

Lorsque l’on discute ce qui motive l’évolution du destin, la notion de hasard est souvent relevée. Certains le considèrent comme une force au-dessus des capacités humaines définissant de manière imprévisible si un événement aura lieu ou non, et si oui de quelle manière il aura lieu. D’autres le considèrent comme un concept entièrement humain, permettant de mentionner les événements dont l’origine est trop difficile à prévoir.

Le concept étant fortement remis en question, voici des citations de plusieurs personnes pour définir le hasard :

[…]Le hasard est souvent relié à la chance car le hasard amène la chance.

Le hasard est attribué à quelques objets : roues et dés en général.

Dans la Grèce, Tyché ou Fortuna est la déesse de la fortune, de la chance, des coïncidences...

On dit souvent l'expression le hasard fait bien les choses.

Cette expression vient à dire que le hasard donne une chance à la personne qui a exprimé cette phrase.

Le mot hasard vient de Hal-Zarh. Ce mot veut dire "jeu de dés".

Comme lorsque l’on tire les dés aux hasards ou tout simplement lorsque l’on tire à pile ou face.

Alexander Peverell

Le plus souvent on ne parle de hasard que pour indiquer que l’on ne l’a a pas fait exprès :

« Je ne l’ai pas voulu, c’est arrivé par hasard ».

C’est donc une excuse et elle parait assez convaincante, car nous sommes tous dans des sociétés d’esprit scientifique,

employant des mots scientifiques, or le hasard est une invention de la science et l’emploi du mot est donc assez récent.[…]

Pepito Salvator

[…]Le hasard peut "frapper" quand on s'y attend le moins, la mort de quelqu'un, un accident, une rencontre.

Rien n'est prévue, on ne peut pas prévoir l'avenir, ou alors on peut avoir quelques petits indices sur ce qui risque de se produit,

mais rien d'incertains. Et cela a une influence sur nous ou notre environnement, car une fois que quelque chose se produit,

ce qu'on avait sans doute déjà organisé risque d'être désorganisé, voir annulé.

Vlad Snow

Le hasard est, selon le dictionnaire des moldus,

« Une puissance considérée comme la cause d’événements apparemment fortuits ou inexplicables »,

il est aussi issu de « Circonstance de caractère imprévu ou imprévisible dont les effets peuvent être favorable ou défavorable pour quelqu’un ».

On peut donc traduire le hasard avec un jeu de dés à six faces non tronqué,

il permettra de définir exactement ce qu’il est car quand on jette le dé on ne peut pas savoir si celui-ci vas nous donner un six ou un deux.

Pour que le hasard existe il faut plusieurs possibilités (>2). Dans la vie de tous les jours nous faisons face au hasard, l’exemple est facile à montrer,

il suffit de se trouver dans une situation avec deux choix qui s’offrent à nous, l’un des choix sera peut être le meilleur tandis que l’autre non.

Même si nous pensons avoir le choix face à ses deux situation le hasard vas nous aider à choisir la meilleure situation.

Peut-être que sur le moment le choix que l’on a fait nous paraitra ne pas être le bon

mais le hasard fera toujours en sorte que sur le temps, ça sera le bon choix.

Lunedia Vendwood

Pour ma part, le hasard n’est que le nom que l’être humain donne à une hypothétique cause des phénomènes dont le sujet n’est pas l’origine. Le hasard n’existe pas concrètement, ce n’est certainement pas une force qui écrit le destin avant que celui-ci n’ait lieu. Il est cependant très utile pour faire référence à la cause d’un événement que l’on ne souhaite pas mentionner par difficulté de le définir ou de le calculer.

Curtis Oxford

3. Les facteurs variant la destinée

Le hasard ne pouvant pas être la cause des phénomènes observables au cours du temps, essayons de définir un substitut à cette notion. Pour cela, nous distinguerons deux types de facteurs variant la destinée : les facteurs directs et les facteurs indirects.

a) Les facteurs directs

Ceux-ci font référence aux facteurs qui ont un lien de cause à effet immédiat avec le phénomène concerné. Les événements qui en découlent sont généralement facilement prévisibles. Par exemple, si un individu se trouve dans une chambre et que la porte en est fermée, on peut facilement conclure que l’individu restera dans la chambre tant que cette porte sera close. b) Les facteurs indirects

Ces derniers font référence aux facteurs qui ne causent pas directement un événement. Une chaine d’événement sépare donc le facteur de l’événement étudié. Pour décrire ce type de facteur, on parle souvent d’effet-papillon. La prédiction du phénomène sur base de ce facteur est nettement plus difficile. On verra plus tard qu’il faudra utiliser des fonctions composées pour en déduire le phénomène, chaque fonction faisant référence à un facteur direct pour en calculer les enchainements.

4. Les probabilités

Si l’on admet l’existence d’un hasard tel que défini dans le dictionnaire moldu, on pourrait conclure qu’il est impossible de prévoir beaucoup de phénomènes avant qu’ils n’aient lieu.

Cause imprévisible, étrangère à toute intention humaine. Cas fortuit, imprévu. Fortune, sort, destin.

Dictionnaire moldu

Néanmoins, en se basant sur des statistiques elles-mêmes basée sur des sondages ou sur des expériences, on peut déduire pour une très grande majorité de facteurs des événements hypothétiques qui s’en suivent. Cependant, plusieurs événements différents et contradictoires peuvent découler d’un même facteur, il s’agit alors de compter quels événements ont le plus de chances d’avoir lieu. Pour cela, nous utiliserons la notion de probabilité. Il s’agit d’exprimer de manière quantitative les chances qu’un phénomène se produise.

Une probabilité s’exprime généralement entre 0 et 1, cependant, par soucis de facilité, il est très courant en arithmancie de n’utiliser que des nombres entiers, car ceux-ci offrent des propriétés beaucoup plus intéressantes que les nombres flottants. C’est pourquoi nous définirons les probabilités en pourcentages, arrondis à l’unité. La précision de ceci est néanmoins plutôt controversée, ce pourquoi nous en reviendrons sans doute à l’avenir à un nombre flottant.


 
 
 

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